En ce dimanche 26 mars 2017 j’en suis à mon 8e jour de jeûne. Je suis assez heureux du déroulement de la semaine. Ce fut plus facile que je l’avais imaginé. Je vais ici vous faire un compte rendu des 7 derniers jours.

Jours 1 et 2

J’étais en territoire connu, le début du jeûne fut donc facile et confortable. Depuis les 4 dernières semaines, j’ai fait 2 fois par semaine 2 jeûnes de 38 heures. J’ai aussi fait récemment un jeûne de 53 heures. Donc mon corps était relativement habitué et préparé au démarrage d’un jeûne long.

Jour 3

Journée difficile ; mal de tête, fatigue, difficulté à me concentrer. C’est le moment où mon corps a finalement compris que je n’allais plus le nourrir. Il s’est fait alors un changement qui m’a permis de commencer à me nourrir de mes graisses au lieu des glucides provenant de la nourriture. J’ai pris le temps de dormir pour passer à travers cette épreuve.

Jour 4

Journée partiellement difficile, un peu mal à la tête mais déjà mieux que le jour 3.

Jours 5 à 7

Je me suis senti très bien, plein d’énergie, calme, concentré, heureux, avec même quelques moments d’exaltation. Je constate avec joie que 7 jours de jeûne ce n’est pas très difficile si on est bien préparé. Je pense à refaire l’expérience quelques fois par année pour remettre mon corps à jour et lui donner le temps de s’occuper des toxines.

Je réalise que je ne suis pas très toxique. Selon mes lectures, les premiers jours sont très difficiles pour quelqu’un qui est toxique par son alimentation et ses excès (alcool, drogue, médicament, malbouffe). Les premiers jours le corps commence à se débarrasser des toxines par tous les moyens possibles. Étant donné le bien-être ressenti cette semaine je me félicite de mes bonnes habitudes alimentaires et de mon hygiène de vie. Je mange organique depuis plusieurs années, même la viande. Je me tiens loin de la nourriture offerte par les entreprises qui n’ont pas à cœur la santé de leurs clients (Kraft, Kellogg’s, Mosanto, etc.). Je mets beaucoup d’attention sur ce qui entre dans mon corps tout autant que dans ma pensée.

Acidose

Durant les jours 3 à 5, c’est la phase appeler acidose qui prévaut. C’est le moment où le corps se débarrasse vigoureusement des déchets toxiques contenu dans l’organisme. Cela explique les malaises qui peuvent survenir durant cette période.

Normalisation

Je devrais donc aujourd’hui ou demain entrer dans la phase de normalisation. C’est le moment où la chimie de l’acidité dans mon sang va se corriger et s’équilibrer. Cela va m’amener à me sentir encore mieux et a commencer la phrase suivante : la guérison.

Crises de guérison et retraçage

Bientôt je devrais ressentir des crises de guérison et du retraçage. Mon corps va enfin avoir assez d’énergie pour régénérer les organes qui en ont besoin. La crise de guérison devrait prendre la forme de phases ponctuelles où je vais me sentir mal, avoir de la fièvre ou d’autres symptômes désagréables qui vont m’indiquer que mon corps est en travail.

Le retraçage définit la capacité de mon corps à remonter chronologiquement dans le temps afin de me guérir de diverses maladies que j’ai eu dans mon passé. Je devrais même pouvoir remonter jusqu’à mon enfance et revivre certaines maladies que j’ai eu à cette époque.

C’est fascinant de savoir que mon corps est assez intelligent pour faire ce processus de guérison en profondeur. C’est dommage que les médecins ne nous en parlent jamais et qu’ils préfèrent se concentrer sur les effets des maladies au lieu de vraiment remonter jusqu’à la cause du problème.

Perte de poids

Au niveau de la perte de poids, j’ai perdu 10 livres en une semaine. Cela est plutôt extraordinaire. Je me sens léger, vivant, plus jeune, exalté. Je peux donc croire que dans une semaine j’aurai atteint 130 livres, ce qui est le poids que j’avais dans ma vingtaine. Cela est très satisfaisant!

Faim psychologique

L’aspect le plus difficile est sans contredit la faim psychologique. En ce moment je n’ai pas faim, mais ce qui me manque le plus ce sont les explosions de saveurs dans ma bouche. Selon moi, c’est l’aspect qui fera échouer la majorité des gens qui entreprennent un jeûne car la faim psychologique est une habitude insidieuse et persistante. Ce n’est pas la faim en soi qui présente le défi majeur car elle disparaît après quelques jours. C’est plutôt le hamster dans la tête, le mental, qui réduira à néant les efforts de ceux qui veulent jeûner, à moins bien sûr qu’ils aient une volonté de fer.

Je réalise que mon surplus de poids me vient surtout du plaisir que me procure le fait de manger. Bien souvent mon corps n’a pas réellement besoin d’autant de nourriture, je tombe dans le plaisir de manger. Je me promets bien d’être plus à l’écoute à l’avenir.

Volonté est très forte

En ce moment ma volonté est très forte, rien ne m’empêchera de réussir mon défi. La seule limite que je me suis donné est qu’il me faut être performant dans mon travail. Si le jeûne commence à interférer à ce niveau, je vais cesser et recommencer à manger. Car, d’après ce que j’ai compris, après 30 jours le corps devient faible et fatigué. Il devient alors presqu’impossible de vaquer à nos occupations habituelles. Dans mon cas ce n’est pas une option de cesser de travailler.

Mon objectif principal de 7 jours est déjà atteint. Mon nouvel objectif est de 14 jours, avec un idéal d’environ 30 jours. Bien sûr, je vais réévaluer la situation à mesure que le processus va se développer en tenant compte des limites que je me suis fixé.

Je vous retrouverai donc dans le prochain article pour vous informer de comment s’est passé la semaine des jours 8 à 15.

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