Extrait de Le Bonheur Absolu

.

50

La normalité telle que la conçoit la majorité ne m’intéresse que dans l’optique de la comprendre et l’intégrer à mon système. Je peux avoir raison contre mille. Je suis normal, en tout cas sûrement plus que la majorité dominante d’aujourd’hui. Le bonheur est l’état le plus fondamental, c’est cet état qui devrait être considéré comme normal. Heureusement, l’ère des victimes touche à sa fin, bienvenue dans l’ère des guerriers. La souffrance laisse place à une saine douleur qui fortifie. L’éveil est si normal, je m’y sens chez moi, c’est l’état toujours présent de l’observateur. Je ne prête pas l’oreille à ceux qui, sous l’égide de la morale, essaient de me décourager de m’éloigner du troupeau. Je me ris intérieurement de ces derniers, car je sais qu’en m’éloignant du troupeau j’en deviens le berger.

51

Me rendre la réalité intelligible pour ainsi comprendre que la matière n’existe pas et que la politique et l’Église sont fondamentalement corrompues, voilà ce qui est normal. Je me tourne résolument vers la vérité, délaisse les politiciens et les banquiers, ainsi ils disparaîtront. Nos problèmes ne sont pas politiques mais techniques.

52

Majorité n’implique pas nécessairement normalité. Dans une ruche, il n’y a qu’une reine et un mâle; cela ne fait pas d’eux des anormaux, ils ont une fonction différente, voilà tout. Je suis aussi nécessaire à l’harmonie de la ruche que les ouvrières plus nombreuses. En ayant une vision holistique de la réalité, je remets tout en perspective, comprends que, bien qu’étant marginal, j’ai un rôle clé dans la communauté.

53

Lorsque je fais l’expérience d’un état non-duel et transpersonnel, la mémoire de cet instant d’infini reste gravée en moi comme une cible, je sais vers où je me dirige. Tout en m’incarnant dans cette vie, je suis resté près de cet état fondamental. L’utilisation cérémonielle des psychédéliques à travers l’histoire a toujours servi à renforcer ce lien avec notre supramental et ultimement avec notre Être. Dès que je fais l’expérience de ma destination, mon chemin s’illumine de l’intérieur et je vois clair. La destination n’est pas un endroit dans le temps mais un état d’être, ici et maintenant.

54

Je suis constamment à l’affût des mots que j’utilise pour exprimer ma pensée, ils sont les codes qui servent à programmer mes croyances. Je suis l’autoprogrammeur, je programme donc le Bonheur Absolu dans ma vie. Certains mots m’élèvent, je les utilise le plus souvent possible, je pense par exemple à: beauté, lumière, femme, absolu, bonheur, lumière, clarté, couleur, amour, vérité. En parsemer ma conversation m’assure de toujours rester près du Bonheur Absolu. Au lieu de dire que je souffre, je dis que j’ai mal. Au lieu de dire que j’ai besoin de quelqu’un, je dis que je le désire, que j’en ai envie. Tout est dans la dextérité avec laquelle je compose la musique de ma vie. Je m’assure sans cesse d’être le créateur de mes programmes et métaprogrammes. Je joue à être Dieu.

55

Je le sens lorsque quelqu’un est l’ami de mon essence, un amour intense émerge rapidement. C’est le plus sûr moyen de repérer mes alliés, une lumière émane d’eux, un fil invisible nous lie déjà ensemble. J’affine sans cesse ce pouvoir. Je me concentre sur l’Être plus que sur l’humain. Je me fie à mon sixième sens, le seul vrai sens.

56

Un signe tangible du Bonheur Absolu est la transparence qui baigne mon Être. Tout m’est intelligible, je discute en permanence avec moi-même. Être transparent, c’est d’abord un processus intérieur, je me suis transparent. Je peux être honnête sans risquer de commettre d’erreur.

57

L’ère des communications, de la communion, implique la transparence. La technologie dématérialise la réalité, la virtualise. L’information est disponible, abondante, non-linéaire. Il m’est facile de retrouver ma famille d’élection, ma tribu, de me situer en dehors de ma personne et de me connecter sur la conscience collective. Le phénomène du mental de ruche est de plus en plus manifeste, de plus en plus physique. La majeure partie de mon corps est invisible à l’oeil nu, je l’éveille, l’active, le nourris. C’est cette partie subtile qui permet l’accès à l’information, qui le facilite. Je réapprends à communiquer par l’intérieur en me connectant sur les gens directement. Je prends au sérieux cette partie invisible de mon corps car je ne veux pas finir comme le Titanic.

58

Le Bonheur Absolu ne peut être acheté ou stocké, j’y plonge sans cesse, le désire, le séduis. Ma personnalité dynamique ne sera jamais rebutée par un tel défi. Le Bonheur Absolu est hors du temps et de l’espace et je crée l’espace/temps pour le sentir. Le limité me permet de sentir l’illimité. Le Bonheur Absolu est un paradoxe.

59

Je sais m’amuser, par le jeu je déambule en moi, me cherche, me trouve puis me perds à nouveau pour déboucher en une clairière éclaboussée de lumière. Je m’amuse de tout, j’investis d’Être chaque mouvement de ma conscience. Un acte répétitif devient une plateforme vers la supraconscience, c’est franchement ironique. J’aime jouer avec mes idées, elles sont si malléables et l’effet qu’elles provoquent est hilarant. Plusieurs personnes sont sous le choc mais ça leur fait du bien, ils ont cette stupeur amusée qui permet le jeu. Je ne suis pas là pour faire mal mais pour avoir du plaisir et favoriser l’éveil de l’Être.

.

Extrait de Le Bonheur Absolu

FacebookYoutubeInstagramlinkedin

©2023 Nicolas Lehoux | Tous droits réservés | Création du site StudioNico.biz

 

Vous connecter avec vos identifiants

Vous avez oublié vos informations ?