Siddhi est un terme sanskrit pour pouvoir spirituel ou habilité psychique; il signifie littéralement «une perfection».

Ce terme devint notamment connu en occident à travers l’oeuvre de H.P. Blavatsky. Il provient de l’Inde où la croyance veut que par certaines pratiques, les sadhus obtiennent des siddhis – clairvoyance, lévitation, invisibilité, capacité de grandir, de vivre sans manger, de marcher sur l’eau, d’être présent à plusieurs endroits en même temps, de devenir aussi petit qu’un atome, de manifester physiquement des objets, d’avoir accès à des vies parallèles et plus. Patanjali, dans les Yoga Sutras, mentionne que l’adepte obtiendrait spontanément des siddhis à mesure que la kundalinî, en montant le long de la colonne vertébrale, activerait les chakras. Il explique que ces siddhis ne doivent pas être recherchés pour eux-mêmes, car ils pourraient créer un attachement et empêcher kaivalya, la délivrance. De plus, selon Patanjali, les siddhis sont les perfections de l’état d’éveil spirituel, tandis qu’ils représentent des obstacles pour l’état de Samadhi, ce pourquoi il ne leur accorde aucune importance pour atteindre la libération. Il attire l’attention non seulement sur le danger d’exhiber les siddhis, mais sur le danger qu’ils représentent pour celui qui les possède ; car le yogi court le danger de céder à la tentation de la magie, de jouir de l’influence que lui procurent ses pouvoirs au lieu de se consacrer à sa tâche spirituelle.

Les siddhis ne sont toutefois pas des phénomènes reliés seulement à la pratique du yoga. En effet, si le psychonaute consomme plusieurs fois des psychédéliques, il verra bientôt ses perceptions changer et des pouvoirs psychiques – qu’il n’aurait pas cru possibles quelques mois auparavant – vont commencer à se manifester dans sa vie. Les jeunes hippies des années soixante se ruèrent vers l’Inde à la recherche de gourous pouvant les rassurer sur leur sanité. Imaginez seulement que soudainement, pendant que vous parlez à quelqu’un, vous commenciez à l’entendre penser tout haut ou que vous voyiez son futur. Imaginez également que vous êtes assis dans un parc et qu’un être que vous êtes le seul à voir commence à discuter avec vous ou bien qu’une voix parle directement dans votre tête. Il y a de quoi se croire fou. Mais les Occidentaux sont en général peu conscients du phénomène des siddhis, car ils reconnaîtraient que certaines personnes internées dans nos hôpitaux psychiatriques pourraient être considérées comme des yogis ou des saints en Orient et dans des cultures indigènes.

Les psychédéliques ont attiré mon attention vers mes pouvoirs psychiques. Ils m’ont aidé à les développer sans tomber dans le piège dont parle Patanjali. J’ai cependant toujours été télépathe et intuitif… mais je ne le réalisais pas. C’est lors de mes premières expériences d’intropathie que je compris l’ampleur du phénomène. L’intropathie est l’acte de connaître les choses ou les gens du milieu d’eux-mêmes et d’en comprendre la structure immanente. On réalise alors qu’on peut entendre télépathiquement et ressentir presque n’importe qui si on y est attentif. Il m’arrive en effet couramment de penser à quelqu’un pour que quelques minutes plus tard le téléphone sonne. Cette personne veut alors me parler ou vient de m’envoyer un courriel.

C’est suite à ces expériences d’intropathie que je commençai à écrire mes rêves et à téléphoner aux gens à qui je rêvais pour vérifier s’ils avaient rêvé à moi. Ce fut parfois fort étonnant d’apprendre que certains avaient non seulement rêvé à moi, mais qu’en plus nos rêves se complétaient. Mais il faut être centré si on veut travailler avec la télépathie ou d’autres phénomènes comme la voyance, car les frontières entre moi et les autres deviennent très poreuses. Est-ce moi qui me parle ou réellement l’autre qui communique avec moi ? Parfois ça peut tout simplement être mon imagination qui s’invente une conversation, ce pourquoi il faut être attentif pour ne pas se duper soi-même ou encore appeler une entité malicieuse.

Il est bénéfique de porter attention à cette forme de communication fondamentale car c’est ainsi que nous communiquerons tous bientôt : gratuitement, directement, précisément. Notez qu’il est plus facile de percevoir le signal télépathique lorsqu’on rêve. Il y a moins de bruit ambiant, notre mental de jour est débranché et nous sommes moins critiques. Cet état de réceptivité accrue permet ainsi de voir et d’entendre la personne plus clairement. Cet état d’être ne disparaît pas au réveil ; il passe en second plan pour la majorité mais la connexion demeure toujours présente, aussi claire et vive. Il suffit seulement d’isoler le signal quand on en sent un. Il ne faut pas oublier que les rêves sont vivants et rendent intelligible ce type de communication holographique.

Lorsque soudainement je pense à quelqu’un sans qu’il y ait un rapport avec ce que je suis en train de faire sur le moment, je sais que cette personne pense à moi. J’arrête tout pour quelques instants, ferme les yeux, isole le signal et me laisse inonder par la sensation. Je peux alors lui poser des questions, discuter, éclaircir quelques points de notre relation ou tout simplement sentir l’émotion qui l’habite à cet instant. Or dans les moments de grande clarté, la présence de cette personne est marquée de sa signature psychique, de sa voix et parfois même de son odeur. À ce niveau elle ne peut mentir, son subconscient m’est ouvert, je peux y lire comme dans un livre. Voilà un bon moyen de découvrir les intentions profondes d’une personne envers moi, son état d’être, etc. De cet manière il sera bientôt impossible de mentir : la transparence de l’immatérialisme remplacera enfin l’ignorance du matérialisme.

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