J’observe, impassible, le bombardement constant des médias qui véhiculent la propagande vicieuse de l’appareil manipulateur ploutocratique. Les enthéogènes peuvent aider à remplacer l’éducation abrutissante des enfants par un enseignement qui les rendrait intelligents et créatifs. Il y aurait ainsi moins d’handicapés sur cette planète. Nous pourrions également commencer le travail d’harmonie plus jeune, et, en restant près de notre essence, nous serions mieux en mesure de suspendre régulièrement les programmes qui tendent à emprisonner l’expérience d’être dans une cage de faire.
Le LSD, utilisé intelligemment par des professionnels, pourrait reprogrammer assez de systèmes nerveux pour accélérer la conscience et l’intelligence avant que nous nous détruisions nous-mêmes et notre planète.
– Timothy Leary
Dans la majorité des pays la prohibition des enthéogènes est encore violente et oppressante, la sentence d’emprisonnement y est plus longue pour avoir consommé un psychédélique – entendre : pour avoir osé se reprogrammer – que pour avoir commis un meurtre. On y encense les astronautes qui vont dans l’espace dans des boîtes de conserves géantes mais, on y rend la vie difficile aux psychonautes qui désirent honnêtement explorer leur psyché. Car l’appareil manipulateur ploutocratique programme astucieusement les masses afin qu’elles ne portent pas attention à ce qui importe le plus : l’intuition, l’intelligence, la spiritualité, la conscience… en fait, tout ce qui pourrait faire d’eux des individus est rendu illégale ou tabou. Nos dirigeants aiment mieux que nous soyons des assistés mentaux, des travailleurs lobotomisés et des moutons dociles. Ils omettent donc consciencieusement de préciser que les psychédéliques pourraient nous aider à être libres, originaux, créatifs, honnêtes et éthiques… car s’il en était ainsi nous n’aurions besoin ni des ploutocrates, ni des pontifes.
Les médias de masse sont l’outil de programmation de la dictature. La situation est à ce point critique qu’à tous les jours, nous sommes littéralement bombardés par des algorithmes vicieux qui s’immiscent subrepticement parmi nos programmes et métaprogrammes. Ils nous créent des besoins fictifs, de mauvaises habitudes, tout en nous insensibilisant pour nous détourner de l’essentiel. En sommes, si vous ne vous programmez pas vous-mêmes d’autres le feront à votre place, et cela ne sera certainement pas à votre avantage.
«Pensez-vous que quelqu’un d’autre que vous ait le droit d’expérimenter sur votre système nerveux?» Réfléchissez à ceci. Car à cette question que pose Robert A. Wilson, je réponds un NON catégorique. Qui m’aime me suive et qui me suit s’autoprogramme!
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